À l’initiative de Direction de la défense du Luxembourg et de l’Agence européenne de la défense, le Luxembourg European Convention Center accueillera, les 6 et 7 septembre prochains, la première conférence annuelle du Forum d’incubation pour l’économie circulaire dans la défense européenne (IF CEED).
Cet événement de haut niveau permettra de faire le point sur l’avancée des travaux effectués jusqu’alors au sein de l’IF CEED, un an après son lancement, et de consolider les liens entre les parties prenantes engagées (ministères et institutions publiques, entreprises, centres de recherche…) et indiquant la voie à suivre.
Des «sessions d’incubation» permettront de discuter autour d’idées de projets collaboratifs et transnationaux spécifiques, d’approches et de feuilles de route. Les grands thèmes de l’économie circulaire appliquée au secteur de la défense européenne seront abordés, tels que la transition verte de l’industrie de la défense de l’UE en cours, ou comment trouver et exploiter les synergies de l’économie circulaire entre le secteur privé et le secteur de la défense.
Neuf catégories de projets
«Il y a un grand intérêt pour les entreprises luxembourgeoises à participer à cet événement», explique Alexander Link, Defence Industry Coordinator chez Luxinnovation. «Elles pourront présenter leurs expériences/compétences dans le domaine civil, susceptibles de servir de référence dans le domaine de la défense, mais aussi participer à un – ou plusieurs – des neuf cercles de projets définis au sein de l‘initiative IF CEED.»
Ces neuf « cercles » concernent (i) les matières premières essentielles, (ii) la fabrication additive circulaire, (iii) les matériaux circulaires pour les textiles, (iv) l’écoconception durable, (v) les déchets, (vi) les données circulaires, (vii) la directive SMEA (Système de Management Environnemental et d’Audit), (viii) les achats verts et (ix) la gestion des pièces détachées.
«Nous ne pouvons qu’encourager nos PME et quelques autres grandes entreprises luxembourgeoises à participer également», insiste M. Link. «Toute entreprise ou centre de recherche active dans le domaine de l’économie circulaire est concernée.»